L’Europe n’est plus un projet,
c’est un héritage
Le 9 mai, nous fêterons officiellement l’Europe.
Trois semaines plus tard, le 29 mai, on se souviendra qu’il y a un an les Français ont voté contre le traité établissant une constitution pour l’Europe. Parce que la crise ouverte par ce non exprimé à une large majorité souligne aussi celle que traverse la vie politique française, il faut entendre ce que les Français ont dit le 29 mai. On a beaucoup entendu parler, lors de la campagne référendaire, de projet européen alors que, pour la génération qui a trente ans aujourd’hui tout particulièrement, l’Europe n’est plus un projet, mais d’abord un héritage. Penser l’Europe autrement, parce que l’enjeu suppose qu’on l’aborde sans tabou et que l’on exige des propositions. En voici trois :
qu’elle a été conçue pour protéger et défendre nos intérêts par rapport aux autres grandes régions du monde. C’est la raison d’être de l’Union.
prendre le risque de diluer l’idée européenne en tant que telle. Après l’arrivée prévue, en 2007, de la Roumanie et de la Bulgarie, on pense aux pays de l’ex-Yougoslavie comme la Croatie, mais aussi à la Macédoine.
François Guéant,
délégué national des Jeunes Actifs UMP