Les représentants de l’état français doivent-ils systématiquement utiliser la langue française devant notamment les instances européennes ?
Seillière a t-il eu raison ?
Aurélie Peroet
Les représentants de l’état français doivent-ils systématiquement utiliser la langue française devant notamment les instances européennes ?
Seillière a t-il eu raison ?
Aurélie Peroet
Les opposants se crispent et fustigent la ratification de cet accord au nom de la défense de la langue française. Or, c’est justement en ratifiant cet accord que nous permettrons à la langue française de rayonner en maintenant la langue de Voltaire comme langue de procédure devant l’Office Européen des Brevets. Les brevets d’origine française prendront alors pleinement effet dans les différents pays signataires du protocole de Londres sans nécessiter de traduction de leur description. Refuser ce régime très favorable à l’utilisation de la langue française conduirait sans aucun doute à discréditer la France, qui fut, rappelons-le, à l’initiative du projet ! A cela pourrait s’ajouter un phénomène de marginalisation qui pousserait nos partenaires les plus influents à ressortir de leurs cartons leur projet d’instaurer l’anglais comme seul moyen de réduire le
coût du brevet européen !
Patrick Bonnier, Président de l’Association des Spécialistes en Propriété Industrielle de l’Industrie
Vincent Yquel, Camille Servan-Schreiber, Jeunes Actifs de l’UMP – Atelier Europe
Un éclairage intéressant, avec un focus particulier sur la position autrichienne.
http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/enjeux/turquie__04_10_.html
Thomas Mimra
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne ont ouvert le lundi 3 octobre 2005 à Luxembourg les négociations d’adhésion de la Croatie.
En mars dernier, l’ouverture de ces négociations avait été reportée à la dernière minute, en raison du manque de coopération de Zagreb avec les magistrats de la Haye. Le rapport de la Procureur générale du Tribunal pénal international (TPI) de La Haye, Carla Del Ponte, adressé lundi au groupe de travail de l’UE, a été primordial pour décider de l’ouverture des pourparlers d’adhésion. Selon ce rapport, la Croatie coopère actuellement entièrement avec le tribunal, en reconnaissant l’engagement indubitable du Premier ministre croate en faveur d’une pleine collaboration jusqu’à ce que le dernier accusé soit livré à la Haye et aussi longtemps que le Tribunal de La Haye l’exigera.
Le Conseil des Ministres de l’UE a répété qu’une coopération complète avec le TPI restera la condition sine qua non pour l’avancée du processus de négociations. Le Conseil a invité la Commission à continuer à suivre l’affaire, se basant sur les rapports réguliers du TPI, ainsi qu’à informer le Conseil dans le cas ou une pleine collaboration ne serait pas atteinte. Il est clair et unanime que l’absence d’une pleine coopération, à n’importe quelle phase des négociations, peut influencer le progrès général de celles-ci et servir de base pour le déclanchement du mécanisme décrit par le paragraphe 12 du cadre des négociations (possibilité de suspension des négociations dans certains cas).
Après cette décision du Conseil des Ministres, les réactions côté croate ont été très enthousiastes.
« Bye Bye, Balkans », « Bonjour, citoyens européens ». C’est ainsi que la presse croate a accueilli la décision des 25 d’ouvrir les négociations d’adhésion avec la Croatie. Certains quotidiens remerciaient même l’Autriche qui a vigoureusement plaidé la
cause de son voisin. A Zagreb, la population était dans l’ensemble satisfaite de ce nouveau pas vers l’intégration européenne :
« Je suis contente, comment pourrais-je ne pas l’être ? Quelle était l’alternative, rester seuls, isolés ? » réagit une habitante de la capitale croate».
« Je suis étudiant. Pour moi c’est une bonne nouvelle. Je pense que cela va favoriser l’emploi », estime un jeune croate.
D’autres rappelaient toutefois que le chemin sera encore long et semé d’embûches jusqu’à l’accession. Un point de vue que partage le Premier ministre Ivo Sanader. Une autre personnalité politique, Ivica Racan, président du Parti social-démocrate (SPD), a affirmé à ce sujet : « Il ne faut pas perdre de temps et trop triompher car l’étape la plus difficile est encore devant nous – ce sont les négociations pour l’adhésion à l’UE. »
Erjona Agolli